lundi 30 novembre 2009

Sleigh Bells



C'est pas que je commençais à m'endormir avec l'electro ambiant ou la pop compliquée de Grizzly Bear, mais bon... J'avoue que les sons de Sleigh Bells m'ont carrément retournés le cerveau. De la dance aux rythmiques surpuissantes et aux textes plus criés que chantés sur des lignes de basses astucieuses par une voix féminine énervée, le tout mixé à la sauce lo-fi (enregistrement de mauvaise qualité, avec crissements des guitares et saturation des enceintes)... Bref, tout un programme.
Ce n'est pas la révolution musicale non plus, mais un bon compromis entre l'electro rap de Peaches et les compositions math rock de Foals qui permet de se défouler en sautant partout.
Pitchfork (le site référence de l'indé) et les inrocks commencent à s'intéresser de plus près au duo américain composé d'Alexis/Derek, on peut donc leur prédire une bonne exposition bienvenue dans les mois à venir. Et qui sait, peut être le succès mondial après quelques festivals d'été et un titre en bande son pour une pub eBay!

Myspace de Sleigh Bells

Téléchargez leur Ep via Rapidshare


Sleigh Bells "Crown on the Ground" LIVE at Le Poisson Rouge NYC from AbzPunkPhoto on Vimeo.

dimanche 25 octobre 2009

Dead Man's Bones


Qui s'est tapé le film The Notebook connaît Ryan Gosling. L'acteur ne s'est pas contenté de tourner dans des fresques romantico-alzeihmeresque, et au détour d'une nomination pour l'Oscar du meilleur acteur, le jeune homme s'est imposé comme un des acteurs les plus prometteurs d'Hollywood. Mais outre ses talents d'acteur indéniables, Ryan Gosling est aussi musicien.
Rares sont les acteurs qui peuvent se vanter de réussir ces deux carrières parallèles en conjuguant succès critique et public. Scarlett Johansson, Jared Leto et Charlotte Gainsbourg sont de ceux-là. Avec Madonna. Non, je rigole...
En effet, tourner un film est un travail à plein temps, tout comme l'enregistrement et la composition d'un album. On note d'ailleurs que Misses Johansson et Gainsbourg ne composent généralement pas leur musique et se "contentent" d'interpréter les chansons. Pour Ryan Gosling, la musique est une affaire sérieuse. Il a même déclaré que ces deux derniers projets en date étaient plus de l'ordre du job alimentaire lui permettant de se concentrer sur sa musique que du choix artistique (les réalisateurs doivent être ravis!)...
Le sujet était plutôt casse gueule: un album où le chanteur parle de zombie amoureux, de cadavres et de manoirs hantés accompagné par une chorale d'enfant en jouant avec son ami Zach Shields de tous les instruments sans les maîtriser réellement.
Mais voilà, Gosling et Shields font partis des musiciens qui possèdent la magic touch (la touche de magie ndlr...) qui fait de cet album un véritable chef d'oeuvre. Oui, les compositions sont efficaces, tant au niveau de la rythmique (clappements de mains, pieds qui battent le parquet, tambours...)dont la mise en place est toujours parfaitement dosée que des claviers rétros et des guitares finement mixés. Oui, la voix de Gosling, profonde et pleine d'émotion, remplie parfaitement son rôle de narrateur sur des textes inspirés drôles et bancals soutenus par une chorale d'enfant qui finie de poser l'ambiance.
Mais ce qui fait de cet album un immanquable, c'est le coeur que l'on sent derrière chaque chanson. Ne me demandez pas comment... Ecoutez et vous verrez! Cette ambiance dark déjantée et l'honnêteté des deux compères devraient vous convaincre!

MP3s (clique droit enregistrer sous):
-Dead Man's Bones - In The Room Where You Sleep
- Dead Man's Bones - Pa Pa Power
-Dead Man's Bones - My Body's a Zombie For You

mercredi 21 octobre 2009

Young Republic



Young Republic est un groupe canadien formé en 2005 à Vancouver. Ne vous fiez pas à la pochette de Invisible Republic où l'on voit l'homologue ours polaire d'Hannibal Lecter qui ressemble plus à une photo d'Arthus-Bertrand qu'à l'artwork d'un album de dream pop rock! Dans la continuité de Reverie Sound Revue (en plus punchy) que je vous présentais la semaine dernière, Young Republic propose un son certe classique mais très efficace, bien produit et bien écrit. Ce qui permet à cet album de se distinguer dans la masse, ce sont les textes qui passent souvent au second plan dans ce type de musique qui prête surtout attention aux ambiances, aux harmonies et aux rythmes, mais Young Republic ne néglige pas cet aspect de leur travail. Engagées, les paroles traitent de sujets comme l'écologie et la politique mondiale avec une distance poétique qui évite au groupe de tomber dans la catégorie des artistes engagés qui privilégient trop souvent le message à la musique... Je n'ai pas eu la chance de voir ce que le groupe donne sur scène, mais les canadiens doivent plutôt bien se défendre: ils ont ouvert pour des groupes comme Death Cab for Cutie ou encore Peter, Bjorn & John à travers le monde.

MP3s (clique droit enregistrer sous):
- Young Republic - Queen Drum
- Young Galaxy - Long Live The Fallen World

lundi 12 octobre 2009

Edward Sharpe & the Magnetic Zeros



Derrière ce nom à rallonge se cache la bande menée par Alex Ebert. Enfin, difficile de parler de leader dans un groupe qui affiche clairement son appartenance au mouvement hippie! Psychédélisme, esprit de groupe, paix, amour, joie de vivre... Parfait pour les 40 ans de Woodstock! Le style oscille entre le rock psyché, la folk et la country selon les morceaux qui possèdent chacun leur particularité. Ma préférence va à l'hymne "Home" sur lequel Alex pose sa voix douce à côté de celle bien plus roque et chaude de Jade, sa compagne. Personnellement, le groupe m'a conquit grâce à leurs performances live qui sont immanquables, entre les sourires complices des musiciens, les sauts de cabri d' Alex Ebert et la vitalité de Jade.

MP3 (clique droit enregistrer sous):
- Edward Sharpe & The Magnetic Zeros - Home

samedi 3 octobre 2009

Reverie Sound Revue



Reverie Sound Revue est un groupe canadien composé de cinq membres rassemblés autour de la chanteuse Lisa Lobsinger. La formation de Calgary se réunie seulement pour enregistrer leurs morceaux trip-hops sur lesquels la voix douce de Lisa Lobsinger chante des mélodies douces amères, planantes et rythmées à la fois. L'élégance de leurs compositions distingue Reverie Sound Revue d'autres groupes surfant sur le grand succès de la dream-pop, ce genre qui alimente les bandes originales de la majorité des séries américaines, Grey's Anatomy en tête. Une mélodie piano, synthé, une voix douce distante et éthérée... Rien de plus commun dans la musique indé américaine (New York, Canada et L.A plus particulièrement). Et pourtant, ce groupe parvient à tirer son épingle du jeux!
Bref, un bon groupe aux chansons soignées, qui ne néglige pas leur communication visuelle sur leurs pochettes et sur leur myspace, ce qui n'est pas négligeable!
Si la voix du groupe vous plaît, vous pouvez la retrouver au sein du collectif le plus connu de la musique indépendante Broken Social Scene, au côté d'autres chanteuses de grant talent comme Feist (1,2,3,4... Apple... Vous vous souvenez sûrement!).

MP3s (clique droit enregistrer sous):
-Reverie Sound Revue - Arrow (petit bijoux pop mid-tempo.)
-Reverie Sound Revue - An Anniversary Away (Deuxième bijoux!)

mardi 22 septembre 2009

Apparat


Tout d'abord, merci d'être de plus en plus nombreux à visiter ce blog! C'est un vrai plaisir de partager de la musique avec vous!
Après une avalanche d'artistes folks (et oui, je ne me lasse jamais d'un titre guitare/voix!), voici Apparat, DJ et compositeur éléctro allemand auteur de nombreux albums et autres EPs remarqués par la critique (un 8.6/10 chez Pitchfork, le plus intraitable des sites musicaux pour son album Walls).
Apparat (alias Sascha Ring) signifie appareil ou machine en allemand, ce qui semble plutot aproprié pour un musicien dont l'inspiration provient du monde industriel et dont le mode d'expression est indissociable des machines et de l'informatique.
Les sons métalliques et les percussions sont une base rythmique sur laquelle Sascha Ring superpose des nappes sonores composées d'instruments plus classiques et de la voix de Raz Ohara sur certains titres. Expérimental et ambient, les titres sont planants sans être plats, bien au contraire.
Sur son travail le plus notable, le LP Walls, quelques titres s'aventurent dans un genre electro/pop qui ne convainc pas vraiment... Mais c'est souvent le prix à payer pour plaire au plus grand nombre!
Bref, à vous d'écouter... Personnellement, Apparat est devenu un indispensable de ma discothèque!

MP3 (clique droit enregistrer sous):
-Apparat - Arcadia

La musique d'Apparat inspire de nombreux chorégraphes dont Travis Wall, un de mes favoris. Cette pièce raconte le long voyage vers le retour à la vie pour un coeur brisé. La marche ralentie de la femme en robe verte est vraiment magnifique.
(la video est très sombre, celle-ci est plus claire mais pas possible de l'incruster!

mercredi 9 septembre 2009

St. Vincent


Actor est le denrier album de la multi instrumentaliste Annie Clark qui performe sous le nom St. Vincent. Cette artiste talentueuse s'est produite en première partie de groupes comme Arcade Fire ou encore Death Cab for Cutie. Elle a aussi fait partie de la tournée de Sufjan Stevens, le grand artiste folk américain, ce qui produit toujours son petit effet sur un CV!
Son style oscille entre indie pop et expérimental et reste toujours agréable malgrè les audaces rythmiques! Le thème du cinéma reste constant dans l'album, ce qui s'explique par l'impliquation de Annie Clark dans le monde du 7ème art (elle participe à la séléction de musiques de films classiques au sein de compilations préstigieuses). Cette influences est présente dans les textes et dans la musiques dont les cordes et les cuivres rappellent les bandes sons de l'age d'or hollywoodien!
Un très bon album, solide, original et entrainant.

MP3 (clique droit enregitrer sous):
- St. Vincent - Marrow

samedi 8 août 2009

Oncle Ben



Oncle Ben fait parti de la scène Soul française, un peu discrète mais plutot active ces dernières années. Après avoir fait la première partie de India.Arie et participé aux concerts dédiés à la moovence Soul, il vient une nouvelle fois de faire une prestation remarquée en accompagnant le genialissime groupe Beat Assalliant aux Solidays! Ben sortira en septembre un premier Ep composé de 6 titres (reprises de standard Pop et Rock réorchestrés façon Soul, avec entre autres Seven Nation Army ou encore Barby Girl et Crazy). Espérons que la promotion pour cet Ep sera à la hauteur et que Motown France (son label, dirigé par Diam's) misera sur son nouveau poulain!
Je vous invite à découvrir les autres signatures de Motown France (je suis pas super fan, mais certains s'en sortent pas mal!) ainsi que l'entourage du chanteur, comme Freddy ou encore Rony.
En attendant septembre je vous laisse avec son myspace:

Myspace de Oncle Ben



Merci Anou pour la découverte!

vendredi 7 août 2009

Blue Roses



Laura Groves alias Blue Roses, multi instrumentalistes anglaise de Bradford, vient de livrer assez confidentielement un album éponyme remarquable. Pour réduire sa musique à de simples comparaisons, disons qu'il s'agit d'un mélange entre la musique de Yann Tiersen et la voix de Kate Bush. Mais Blue Roses, c'est aussi un talent de composition incroyable. Les mélodies sont complexes, dépassant le traditionnel couplet/refrain pour créer des chansons à tiroirs aux arangements subtiles surfants entres plusieurs univers, enfantin, féérique, romantique, symphonique et dramatique... La maitrise de la voix est assez exceptionelle et les aigus sont d'une beauté qui donne des frissons. La belle cite dans ses influences de grands compositeurs comme Debussy et Stravinsky. Si bien qu'on constate sans aucun doute possible à l'écoute de l'album que la jeune femme connait parfaitement ses classiques et qu'elle a su fusioner le genre à la folk anglaise féminine pure et cristaline. Ils'agit selon moi d'un des meilleurs albums de 2009 qu'il serait dommage de manquer!!!

MP3s (clique droit enregistrer sous):
Blue Roses - I am leaving
Blue Roses - Doubtful Comforts
Myspace de Blue Roses

Twilite


La Pologne... Ce n'est pas forcement le pays auquel on pense en premier pour ce qui est de la musique! C'est pourtant de là que vient Twilite, un duo folk encore inconnu qui merite toute votre attention! Difficile de se procurer leur musique par des moyens légaux, amazon, itunes... Reste leur myspace... Le titre Disobey vaut vraiment le détour, ainsi que la chanson Don't.

Myspace de Twilite

The Shangri Las



Après deux mois d'abscence, on se retrouve avec les Shangri Las! Gros moment old school puisque le groupe fondé en 1963 dans le Queens par les soeurs Weiss et les jumelles Ganser n'est plus en activité depuis la fin des années 60! Malgrè tout, leur influence sur la scène nu-soul et revival 60's reste très importante puisque la figure de proue de ce courant très en vogue, l'ultra talentueuse et destroy Amy Winehouse les cite comme référence principale. La chanteuse du groupe Mary Weiss tente un come-back ces derniers temps, mais rien qui puisse rivaliser avec les tubes de sa jeunesse malgrè de très bon titres!
Les Shangri-Las, c'est tout le charme des girls bands motown, en version blanche! Back ground musical avec bruits d'oiseaux, de vagues, de voitures... Mais rien de désuet dans ces arangements qui collent aux thèmes des chansons et au genre du story telling. Un groupe à (re)découvrir!

MP3s (clique droit enregistrer sous):
The Shangri Las - Remember
The Shangri Las - The Leader of the Pack (leur plus gros tube)

lundi 8 juin 2009

Kendal Thompson


Kendal Thompson est une artiste de Toronto très prometteuse. L'influence de Lauryn Hill (particulièrement de son cd Live MTV Unplugged) est audible sur chacune de ses compositions, ainsi qu'une pointe de Cat Power et quelque chose d'Amy Winehouse dans la voix... Bref de la Folk/Soul blanche de qualité!
Dire qu'elle n'est toujours signée chez aucun label... Ca ne serait tarder je pense! Faites circuler ses chansons!!!

Voyez la en Live en cliquant ici!!!

MP3 (clique droit enregistrer sous)Via Salacious Sounds:

Kendal Thompson - Big City Money Makers Cry ( le "Oh Lord" de la fin...Wahou!!!)
Kendal Thompson - Good For Me
Kendal Thompson - Joy

dimanche 7 juin 2009

Forest Fire


Forest Fire a sorti son album de manière totalement confidentielle fin 2008, le distribuant en libre téléchargement sur la toile. Seuls quelques bloggeurs aux goûts sans failles ont parlé du groupe, sans pour autant créer l'engouement autour de la formation New Yorkaise. J'ai moi même jeté une oreille distraite au cd avant de me tourner vers d'autres expériences musicales... Et pourtant l'album est remarquable!
Survival brasse tous les genres assimilés au folk/rock tout en gardant une cohérence et une solidité impressionante. Un sentiement de liberté parcourt l'album, que ce soit dans la composition ou la façon de chanter.On note aussi le soin extrême au niveau de la production qui s'explique surement par la longueur de l'enregistrement (8 mois entre New York et Portland) réalisé en condition quasi live.
L'album n'est pas très accessible à mon sens, mais après plusieurs écoutent attentives, Survival devient addictif! Planant, entrainant... Bref de la bonne musique quoi!
Le buzz est en marche en France, le label bordelais Talitres rééditant Survival quelques mois après sa sortie et la Blogothèqye offrant une promotion bienvenue à ce très bon groupe... A vous de juger!

MP3s (clique droit enregistrer sous):
Forest Fire - Fortune Teller
Forest Fire - Slow Motion

lundi 1 juin 2009

Cage


Cage est un artiste qui s'illustre depuis quelques années déjà sur la scène New Yorkaise du rap indépendant. Il se démarque grace à son flow lourd et monocorde qu'il pose sur un son electro punk rock assez classique. L'association de ces deux caractéristiques fonctionne parfaitement et l'ensemble est puissant et accrocheur. Les textes de Cage puisent leur noirceur dans le passé du rapper. Enfant, il aidait son père à s'injecter ses doses jusqu'à ce que ce dernier le menace d'une arme et ne soit arreté. Sa mère se remarira avec un homme violent qui poussera le jeune homme à la fugue avant qu'il ne devienne addict à son tour. Cette histoire personnelle qui l'inspire est aussi une matière potentielle pour d'autres artistes, comme l'acteur Shia LaBeouf qui désire réaliser un biopic sur Cage. Il réalise le clip du dernier single du rapper, posant les bases d'un hypothétique futur long métrage.

MP3s (clique droit enregistrer sous) :

- Cage - I never Knew You
- Cage - Hell Oh

jeudi 7 mai 2009

Critique Film: Star Trek


Star Trek, c'est la série qui sent tellement la naphtaline que même la TNT n'ose pas la rediffuser. C'était sans compter sur J.J Abrams, maître des geeks du monde entier, qui s'est atellé au remake cinématographique de la franchise, prenant le pari risqué de combler les attentes de dizaines de milliers de fans sans mettre à distance le gros des spectateurs qui fera du film un succès ou un echec commercial.
Abrams réussi haut la main. Son long métrage est un parfait blockbuster intelligent, genre qui commence à se faire de plus en plus présent sur nos écrans, comme avec The Dark Knight ou Iron Man.
Star Trek est esthétiquement impécable, les plans sont saturés d'effets de lumière que la caméra captent avec plaisir, ce qui confère réalisme et matière à ces images créées par informatique. Le film ne cède pas à la mode du tout numérique et le soin apporté aux décors participe à la mise en place de l'ambiance et rend crédible l'ensemble de cette univers.
Les personnages sont resoluement crédibles et aussi fouillés que le permet un film d'action, et les seconds rôles apportent tous une touche d'humanité bienvenue.
Comme dans Lost, on s'attarde sur la passé des personnages de Kirk et Spock. Leur souffrance, leurs blessures et leurs faiblesses sont le ciment emotionnel qui maintient l'edifice filmique en place. Ici, on n'hésite pas à créer des personnages tri-dimensionels, à la différence d'un X-men Origins Wolverine où l'on sacrifie la matière exceptionnelle qu'offre Logan au profit du spectacle popcorn. Kirk est un savant mélange de Will Hunting et d'Indiana Jones qui prouve que dans Star Trek, les humains sont de chair et de sang (il se fait boxer entre chaque voyage à la vitesse de la lumière). Spock est un être tiraillé entre deux cultures qui tente par tous les moyens de cacher ses émotions (excellent Zacharia Quinto, le Sylar de Heroes). Les deux sont extrêmement attachants. On visite l'enfance des deux héros du films dans des séquences ultra efficaces à la manière des flashbacks de Lost. Comme dans la série, tout est question d'héritage, de liens familiaux, de pères absents et de destiné.
On ne perd pas de vue que le plaisir du spectateur passe avant tout et Abrams nous sert des scènes d'action filmées avec brio parmi lesquelles une chutte libre d'un vaisseau vers une plate-forme suspendue deux kilomètres au dessus de la planète Vulcain! Absoluement superbe! Le ton est enjoué, les répliques cinglantes et l'émotion justement dosées.
Le scénario sert à merveille le projet de lier le film avec la série de base tout en ouvrant la voie sur une nouvelle saga. Mais la réussite ne s'arrête pas la: J.J Abrams parvient même à intégrer le concept qui lui est le plus cher au centre de Star Trek: le temps. Ou plus particulièrement le voyage dans le temps! Ainsi le sous thème du film devient le même que dans Lost: assumer le passer et construire l'avenir malgrè les chaines du temps qui nous retiennent. J.J Abrams, tout comme ses personnages se sert de son héritage comme d'une force, et pas comme d'un boulet pour nous livrer ce film réalisé avec du coeur.
Habitué aux succès, il est en passe de devenir un réalisateur majeur qui passe d'un projet à un autre en transportant avec lui un son univers et ses références, construisant une oeuvre à la fois complexe et grand public.
Son Space Opéra est immanquable!!!

mercredi 29 avril 2009

Phoenix


Attention, cela n'arrivera surement plus jamais, mais aujourd'hui la France est à l'honneur sur ce blog avec Phoenix. Difficile de croire qu'ils sont français en écoutant leur dernier album Wolfgang Amadeus Phoenix, sortie pour le 25 mai 2009... Le nom peut sembler prétentieux (soyons honnète il l'est un peu!), mais tout est assumé, tout est réussi, rien est à jeté. Phoenix c'est trop cool vraiment! Il y a de quoi être jaloux: le leader du groupe est marié à la réalisatrice hyper hype Sofia Coppola, un des musicos était dans un groupe avec les mecs de Daft Punk et leur son est trop bon pour avoir du succès en France! Dans le pays de Christophe Maé et Rose, être boudé par le public est un gage de qualité! Pour preuve: c'est le premier groupe français à jouer au préstigieux Saturday Night Live sur NBC aux US of A, et en France, ils ne joueront qu'un concert dans une petite salle parisienne...
Pour revenir à la musique, le son est electro rock, chaque chanson fonctione grace à une rythmique très affirmée, des riffs synthé et gratte qui font mouche et un entrain, une joie communicative. L'album recèle aussi quelques pepites down tempo qui ressemblent plus à la musique que le groupe a composé pour le film Marie Antoinette. Deux chansons déjà présentées, "Lisztomania" et "1901" qui ont affolé la blogosphère mondiale annoncent la couleur: Phoenix va peut être enfin concquerir la France. Et ça ferait du bien à nos oreilles.

MP3 (clique droit enregistrer sous/ click save as):
Phoenix - Lisztomania
Phoenix - 1901
Phoenix - Love like a Sunset (Bijoux de 7min, experimental, beau, impressionant).

lundi 27 avril 2009

Mattafix


Mattafix est un duo anglais d'urban fusion. Après leur premier single Big City Life, tube instantané qui avait bénéficié d'une bonne diffusion radio en 2005, le groupe emmené par Marlon Roudette s'est fait plutot discret en France. Pourtant l'album Sign of a Struggle était très solide et regorgeait de singles potentiels. En 2007 arrive le second opus de Mattafix, Rhythm & Hymns, moins experimental et moins electro. Les sonorités sont bien plus influencées par la musique africaine et le reggae, mais la recette reste la même. Et on ne va pas s'en plaindre.
Le groupe ne se contente pas d'assurer en live, il est aussi un des plus engagé, participant activement à la médiatisation de la situation humanitaire catastrophique au Darfour. Un titre est même dédié au population locale : Living Darfur.
Je finirai par une phrase souvent répétée à propos de Mattafix: "Leur musique est comme un hammac pour les oreilles".
Rien à ajouter!

MP3s (clique droit enregistrer sous) :

Mattafix - The Means
Mattafix - 555 (le côté electro dark)
Mattafix - To and Fro
Mattafix - Living Darfur
Mattafix - Clear and Present Danger

Guillaume Bresson



Jeune peintre diplômé des Beaux Arts de Paris, Guillaume Bresson a fait sensation en 2007 en exposant ses oeuvres puissantes, contemporaines et classiques à la fois. D'une beauté esthétique indéniable, ses toiles peintent à l'huile en noir et blanc font écho aux travaux de Caravage ou de Delacroix. Cravage par l'utilisation d'une lumière crue soulignant des scènes d'agressions, un des thèmes récurents du maître italien. De l'obscurité la plus profonde surgissent des corps tendus en suspension, des visages déformés par la violence du moment capté, soulignés par le clair obscur qui n'épargne aucun détail. Delacroix par l'incroyable talent de composition des scènes d'émeutes dans lesquelles chaque personnage possède sa singularité qui participe à la chorégraphie globale, au dynamisme de la toile, comme dans des oeuvres aussi connues que La Liberté guidant le Peuple.
Les peintures de Bresson sont sans conteste empreintes d'une réalité sociale, ancrées dans l'actualité. Le fait que la base de ses toiles soit des photographies marque encore plus l'influence du réel dans son travail. Pourtant, la représentation de ces scènes de violence urbaine n'est jamais l'occasion de faire une critique de notre société. Le peintre capture des scènes rares, le moment furtif, fulgurant de l'agression. Cet instant où la violence humaine s'exprime à l'abris des regards, au milieu du béton, dans l'obscurité d'un parking. C'est donc bien de nos peurs intimes qu'il s'agit. Bresson cristalise dans sa peinture les craintes de la société actuelle, esthétisant la violence pour mieux heurter notre sensibilité.



MP3 (clique droit enregistrer sous):

- M.I.A. - 20 Dollars (Urban Dark, comme Bresson)

jeudi 23 avril 2009

Horse Feathers



Horse Feathers... La beauté folk americana à l'état pur tout simplement. C'est une voix reconnaissable entre mille, un violon allié à une guitare et un banjo. C'est aussi une belle histoire musicale, ou comment la rencontre entre un folkeux solitaire et un frère violoniste arrangeur et sa soeur chanteuse donne un album inoubliable. Tout y est parfait. La guitare et la voix délivrent des compositions simples et subtiles auxquelles le violon et le violon scelle apportent un supplément de lyrisme d'une beauté désarmante. La puissance émotionelle de chaque titre laisse sans voix, à la manière de Bon Iver. On frissone en écoutant la voix murmurer avant d'attaquer le refrain du titre Helen (extrait de leur album précédent) et on est surpis par la qualité de chacun des titres de House with no Home, leur nouvel opus.
En résumé, Horse Feathers est un groupe immanquable.

Pour les soirées d'été sous les étoiles

MP3 (clique droit ):
>Horse Feathers - Curs in the Wind
Horse Feathers - Helen (Magnifique!).

mercredi 22 avril 2009

Janelle Monaé


Je vous le disais dans mon article sur Lady GaGa et cela se confirme... L'heure est aux "Concept Artists". La dernière en date à faire son entrée sur la scène musicale avec un univers surdeveloppé est Janelle Monaé. Si le nom vous dit quelque chose c'est qu'il se trouve sur toutes les canettes de Coca-Cola, Janelle faisant partie des artistes retenus pour leur nouvelle campagne. Pour résumer on dira qu'elle mixe le son de Outkast, le jeux de scène de James Brown, le physique d'Ayo et un look assez indescriptible qui combine une crète de punk transformée en banane à la Elvis... Contrairement à Lady GaGa, la musique est vraiment ce qui captive le plus chez Monaé. Je dirais même qu'ici, le concept ne profite pas à l'experience musicale.
En effet, l'album est divisé en quatre EPs dont un seul est disponible pour l'instant. Je ne vois pas vraiment la pertinence de la démarche même si elle est expliquée en long et en large sur le myspace de l'artiste. Monaé souhaite raconter l'histoire de son alter ego, Cindy Merryweather, un cyborg de la ville futuriste Metropolis (référence au film culte de science fiction). De plus, sa musique mélange des sonorités oldschool à une production très moderne, si bien qu'au final, on est un peu dérouté par ce Mix assez inattendu, même si le court métrage (et oui, les concept artists font des clips trois fois plus longs...) est esthétiquement superbe et permet d'admirer le jeux de jambes de Janelle! Auteur, compositeur, interpète et producteur, on a un peu peur pour le futur de Janelle Monaé puisqu'elle a signée depuis peu chez Bad Boy Records la boîte de P.Diddy.
En tous cas, sa chanson Sincerely, Jane le bijou de l'EP est un de mes coups de coeur du moment!!!
A surveiller de près. Je ne vois aucun obstacle à une grande carrière internationale pour cette artiste pour le moins originale!

Télécharger le premier EP:

The Chase I (Deluxe Edition) (code d'extraction Laura35).

Artistes à découvrir.

Voici une petite séléction d'artistes que j'ai découverts sur d'autres blogs (AWMusic, Bolachasgratis, Astounding Sounds par exemple). L'album est parfois decevant par rapport aux chansons proposées sur le myspace ou sur les blogs, mais je vous propose ici quelques MP3 qui valent le détour!

Geographers.
Groupe de pop basé à San Francisco. Leur album Innocent Ghost reçoit des critiques élogieuses de toute la blogosphère, non sans raisons. La chanson Can't you Wait est ce qui se fait de mieux dans le genre: refrain entrainant, mélodie adictive, et une joie communicative. Génial pour se lever de bonne humeur le matin!
- MP3 Can't You Wait - Geographers (via AWMusic)

Beast.
Groupe de Trip Hop anglais qui commence à percer sur la scène indé après des premières parties prestigieuses. Leur son est porteur de nombreuses influences: éléctronica, soul, Hip Hop... Le résultat est absoluement génial sur le titre surpuissant Fingerprints. Le reste est très bon mais jamais aussi bien que ce morceau.
- MP3 Beast -Fingerprints (via AWMusic)

See You Soon.
Petite californienne qui avec sa voix, sa guitare et ses textes résume toute la musique de mon adolescence (et de celle d'un tas d'autres je pense!). Ca sent la Californie, le soleil, l'exaltation de la jeunesse avec ses thèmes récurents, si souvent au coeur des chansons. Ca ressemble au débuts de Dashboard Confessional en version féminine... Rien d'extraordinaire, juste deux bonnes chansons à apprécier sans modération!
- MP3 See You Soon - Run Run Girl(Via AWMusic)
- MP3 See You Soon - Fall in Love

Anna K Jarosz.
Jeune écossaise d'une vingtaine d'année, Anna K Jarosz est une artiste d'exception. Prodige du piano, elle est aussi dotée d'une voix sensationelle à la fois claire, profonde et légère. Ses compositions au piano sont à couper le souffle, si bien qu'elle me fait penser à une sorte de Tori Amos avec un soupçon de Regina Spektor.
Le titre "Sun" est une pure merveille!!!
Telecharger Under my Skin de Anna K Jarosz

Great Lake Swimmers


Great Lake Swimmers est un groupe de Pop Folk canadien en activité depuis quelques années. Leur dernier opus est disponible depuis peu et leur tournée mondiale bas son plein en ce moment même. Belles voix, mélodies simples, efficaces et arrangements subtiles... Subtilité semble être le maître mot pour parler de la musique de ce groupe. Chaque chanson est dans la continuité de la précédente mais possède sa particularité que ce soit dans la rythmique, dans les distortions des guitares, dans le choix des instruments ou dans la construction mélodique. A cela s'ajoute un univers poétique tourné vers les grands espaces et l'expression simple et honnète des sentiments. Bref, un groupe très plaisant à découvrir!

MP3 (cliquer droit enregistrer sous):

-Everything is Moving so Fast (ma préférée!)
-Palmistry

-Myspace

mardi 17 février 2009

Lady GaGa


"Pop music will never be low brow", c'est à dire "La musique pop ne sera jamais dépassée". C'est avec cette phrase diffusée sur des lunettes à écrans et dite d'une voix sensuelle modifiée que Lady GaGa s'est présentée au monde lors de son premier passage télévisé dans une des emissions les plus regardées aux USA. Que l'on aime ou pas la musique de Lady GaGa, il semble plus interessant de voir le concept avant l'artiste, car en effet comme elle le déclare elle-même, "Ce n'est pas seulement de la musique, c'est du Pop Art". Le son de la Lady est de la pop pure et dure, avec des refrains imparables, des synthés obsédants et une voix puissante. Rien de révolutionaire, juste des titres ultra dansants aux paroles sexy sur lesquels se déchainer sur le dancefloor. Ce qui démarque cette artiste de la masse fade et désespérément similaire que nous servent les radios et les chaines musicales, c'est tout le reste. Lady GaGa est un packaging destiné à créer une icône de la pop. Le corps de Stefani Germanotta (aka Lady.GG) disparait tout à fait derrière le personnage de la Lady, une blonde platine allergique aux pantalon maquillée à l'extrème, perchée sur des talons d'une hauteur hallucinante et vétue de robes de créateurs en papier, en plastique, quand elle ne porte pas un simple soutien gorge et une robe en pvc en pleine rue! Le personnage est une matière, si bien qu'on ne reconnait jamais le visage de Lady GaGa caché derrière des lunettes, des tatouages et une frange devenue culte son corps explicitement offert aux yeux de tous, tellement sexué qu'il n'en est plus sexuel! Elle déclare: "Je suis agressivement sexy, je porte pleins de trucs étranges, si bien qu'on se demande si c'est désirable ou flippant!". Comme Grace Jones, elle est un corps qui embrasse la pop culture dans le sens Warholien du terme, affolant le monde de la mode et du design par ses tenues et ses accessoires. Elle est devenue une valeure sure des chaines de clips avec déjà plus de cinq vidéos provoquantes et bien réalisées à son active (le dernier). Auteur, compositeur et interprète, Lady GaGa est aussi productrice (avec Red One) de son album. Elle est donc maitresse de ce qu'elle sert au public, c'est à dire un mélange pop créé pour séduire les masses, auquel elle greffe ses autres ambitions artistiques que sont la mode, le design, les happenings et les arts picturaux, tout cela rassemblé sous le projet Haus of GaGa, sa maison de production. Une artiste a suivre.
A ne pas manquer:
-Just Dance
-Paparazzi
-Brown Eyes

lundi 16 février 2009

Bon Iver



Tout le monde a dit tout le bien qu'il pensait de Bon Iver alias Justin Vernon à la sortie de son album For Emma, For Ever Ago. Outre le fait qu'il soit un chef d'oeuvre, ce premier opus possédait tout une histoire qui donnait aux journalistes une raison supplémentaire de s'interesser à la musique de Bon Iver. En effet, après une rupture et la dissolution de son groupe, Vernon s'est isolé dans une cabane en pleine montagne. De cette mise à l'écart du monde est né cet album, si intime qu'il est parfois génant d'écouter la voix tantot grave et profonde tantot aigue et fragile du chanteur exprimer ses sentiments, les murmurants à nos oreilles attentives. Bon Iver est resté présent dans l'actualité musicale en faisant paraitre sur la toile des covers d'artistes comme Feist entre autres, permettant de faire patienter les auditeurs jusqu'a la parution d'un Ep fin 2008: Blood Bank. Délaissant quelque peu les instrumentations dépouillées du premier album, Justin Vernon désormais accompagné d'un groupe propose des compositions dans la ligné des 9 pépites de For Emma, avec des textes toujours touchants, servis par une voix inimitable. Le dernier morceau, "Woods", est même l'occasion d'experimenter l'auto-tune, comme le fait Kanye West dans son dernier album, la chanson étant assez proche du "Hide and Seek" d'Imogen Heap, acapella avec l'ajout constant de voix modifiées. Un Ep magnifique qui permet de prolonger la découverte de cet artiste d'exception. Difficile de resister à la beauté de chaque morceau!
A ne pas manquer:
-Re:Stack
-Flume
-Lump Sum
-(tout l'album!!!)

dimanche 15 février 2009

True Blood



Après l'arret de séries devenues cultes comme Les Sopranos ou Sex and the City, la chaine cablée américaine HBO était à la recherche d'un show capable de rassembler à nouveau les téléspectateurs. La chaine n'a jamais eu froid aux yeux, que ce soit visuelement (sexe, violence, drogues) ou scénaristiquement, les auteurs d'HBO faisant preuve d'une originalité rare que le cinéma leur enviait. L'echec récent de séries comme Tell Me You Love Me, une immersion totale dans la vie intime de couples d'americains moyens donnant à voir des scènes de sexe non simulés, prouve que le succès des séries HBO ne provient pas seulement de l'équation concept original/audace visuelle/bonne réalisation et interpretation. True Blood, la nouvelle série d'Alan Ball le créateur de Six Feet Under semble posséder ce petit truc en plus. La série prend place en Louisiane alors que les vampires viennent de réveler leur existence au monde après la mise en circulation d'une boisson, le True Blood, sang humain de synthèse. Désormais le choix est possible pour les démons: continuer à tuer pour boire ou tenter de s'integrer dans une société qui les rejete. Dans le bar d'une petite ville, Sookie, une serveuse télépathe voit sa vie basculer lejour où elle rencontre Bill, un vampire pacifiste. Histoire d'amour impossible dans cette société anti suceur de sang. Des meurtres horribles finissent de terroriser les habitants. Allons y franchement: True Blood est une série fascinante, autant par ses défauts que ses qualités. Anna Paquin, interprète de Sookie est remarquable (Meilleure actrice aux Golden Globes) les scénarios bien écrits et les trouvailles visuelles multiples pour rendre crédible la partie fantastique de la série. Mais l'histoire d'amour entre Sookie et Bill frôle parfois le ridicule, et les clichés qui ponctuent les épisodes font tiquer le spectateur. On se demande même pourquoi on continue à regarder ce show bancal. La réponse vient surement de l'atmosphère de la série, lourde, moite et pourissante alternant sexe, mort et scène de la vie quotidienne dans le sud oppressant.Le rythme est lent et envoutant, et chaque épisode se clot sur un suspens très bien géré, rendant le spectateur accro. La preuve, la série a attiré de plus en plus de spectateurs chaque semaine. On attends la saison deux après ces 12 premiers épisodes de qualité inégale.
On aime ou on déteste, sans trop savoir pourquoi, mais on ne reste pas indifférent devant True Blood!

Tebe Interesno


Tebe Interesno alias Dmitry Maximov est un artiste russe de 22 ans dont le travail pictural consiste à modifier des photographies à l'aide de logiciels ou en travaillant directement sur l'image pour la détourner et ainsi offrir une toute nouvelle interprétation, souvent à l'opposé de l'idée première.



Ce qui frappe chez ce jeune illustrateur, c'est la force incroyable de sa production. La majeure partie de ses travaux traitent de thèmes très actuels comme la pollution, le nucléaire, la technologie, ce qui donne à voir des images dénonçant une réalité terrible par le biais de l'ironie et d'un langage poétique à la fois enfantin et drôle.Les autres thèmes principaux de l'artiste sont la nature, dans laquelle il fait surgir toutes sortes de monstres gigantesques et maladroits et l'exclusion, la solitude de l'homme en milieu urbain. Malgrè les sujets assez sombres qu'il aborde Tebe Interesno transmet une vision pleine d'espoir du monde qui l'entoure à travers ces visions réalistes qu'il retravaille pour en faire jaillir une autre vérité.

Site de Tebe Interesno

Bat For Lashes, Two Suns



Bat For Lashes, c'est le nom de scène de Natsha Khan, jeune anglaise de 29 ans multi-instrumentaliste, belle et talentueuse, auteur du magnifique Fur and Gold, gros succès critique 2006/2007 avec l'imparable What's a Girl to Do?. C'est donc avec impatience qu'on attendait le second effort de Bat For Lashes intitulé Two Suns. Soyons direct: c'est un très bon album!
A la vue des artworks de ce nouvel opus, on retrouve tout l'univers créé par Natasha Khan, mystique, tribal, sensuel et stylisé. La continuité n'est pas seulement visuelle, mais aussi musicale. Toujours aussi pops, toujours aussi efficaces bien que plus sombres, les compositions de Bat For Lashes font mouches à tous les coups ou presque, (la fin de l'album étant un peu moins convainquante, sans toutefois etre dénuée d'interet). L'album possède une grande unité malgrè le nombres impressionant d'instruments utilisés. Les tambours et autres percussions du sublime "Glass" qui ouvre l'album, le piano de "Siren Song", le banjo de "Peace of Mind"... Le tout unifié par les sons électros et les nappes de synthés qui parsèment tout l'album. Après le thème de l'homme/animal dans Fur and Gold, c'est le thème de la dualité de l'être, de la nature que Natasha Khan explore, avec des textes toujours justes, métaphoriques et poétiques. L'album nous plonge dans une ambiance mystique, une musique pop à dimenssion humaine ou les clapements de mains et les tambours s'unissent aux synthétiseurs et à des choeurs feminins façon girl bands des 60's. C'est un voyage que nous propose Bat For Lashes sur cet album, à découvrir absolument en live tant les performances scéniques de Natasha Khan sont inoubliables!
A ne pas manquer:
-Glass
-Siren Song
-Good Love
Sortie mondiale le 6 avril 2009
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